Les membres du mouvement de résistance pacifique de La Puya ont une nouvelle fois bloqué en mai l’entrée de la mine El Tambor en souvenir de la violente expulsion qui a eu lieu il y a une année de cela. Les policiers ont procédé à la dispersion des résistants au troisième jour de leur mouvement.
Resistencia Pacífica de La Puya, (La résistance pacifique de la Puya) a commémoré le 23 mai dernier le premier anniversaire de la violente dispersion de leur rassemblement pacifique. La Puya avait réussi à bloquer deux années durant et sans recours à laviolence, l’entrée de la mine d’or d’El Tambor, un projet au sujet duquel les communautés locales n’ont pas été consultées, bien que ses implications s’avèrent lourdes de conséquence pour leur mode de vie, leur environnement tout comme leur droits humains.
En mémoire à la violente expulsion et dans le souci d’établir le dialogue avec le Président Otto Pérez, les membres des communautés n’ont pu se rassembler pacifiquement que durant une courte durée. Tôt, dans la matinée du 26 mai, 300 forces de police ont été déployées à La Playa pour les expulser, sans même présenter un mandat officiel.
Pour l’heure, La Puya reste toujours dans l’attente d’une réponse à leur pétition demandant l’ouverture, à l’échelle nationale, d’un dialogue sur les mines. Aussi, les communautés de résistance réclament du ministère public guatémaltèque, une enquête sur les violations des droits humains commises par la police lors de la dispersion des rassemblements de l’année passée jusqu’à ce jour. Ces évacuations forcées avaient fait 27 blessés parmi les résistants pacifiques communautaires. PBI Guatemala accompagne La Puya depuis 2012 et était même présent lors de l’évacuation.
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