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Honduras: Le Courrier consacre un article à deux défenseuses de l'environnement

Honduras: Le Courrier consacre un article à deux défenseuses de l'environnement

Le Honduras, où PBI est présent depuis 2013, figure parmi les pays les plus dangereux pour les défenseur·euses de l’environnement. Christophe Koessler, pour Le Courrier, a recueilli le témoignage de deux d’entre elles, qui dénoncent le rôle des grandes entreprises et de leurs financements occidentaux.

L'article, intitulé Sacrifié·es pour la nature, souligne les graves dangers auxquels sont confrontées les personnes défenseuses de l'environnement au Honduras, un des pays les plus meurtriers pour les militant·e·s écologistes. Juana Zúniga, militante de Tocoa, témoigne de la violence persistante contre celles et ceux qui luttent pour préserver les ressources naturelles. Son compagnon de lutte, Juan López, a récemment été assassiné, un cas parmi les nombreux homicides de militant·e·s documentés par l'ONG Global Witness. Ces violences s'inscrivent dans le contexte d'opposition à des projets industriels illégaux, comme la mine de fer Los Pinares, souvent approuvés sans consultation des populations locales et en violation des lois environnementales.

Malgré certaines victoires juridiques, comme l'annulation temporaire du projet minier de Los Pinares et le renforcement du statut protégé des zones touchées, la répression demeure intense. Les militant·e·s subissent une campagne de diffamation et des assassinats ciblés, amplifiés par l'impunité et la corruption généralisée, impliquant parfois des proches du pouvoir politique. L'histoire de Berta Cáceres, une célèbre militante autochtone assassinée en 2016, reste emblématique: bien que certains exécutants aient été condamnés, les véritables commanditaires du crime continuent d'échapper à la justice.

Il est urgent de protéger les défenseurs·euses de l'environnement, qui à travers des mobilisations locales et internationales continuent leur combat pour la justice et la préservation de leurs terres, parfois au prix de leur vie.

En 2022, Juan López s'était rendu en Suisse, où il avait participé à des événements coorganisés par PBI à Berne et à Genève. Il y avait témoigné des luttes et des dangers auxquels font face les défenseurs·euses de l’environnement dans son pays.

 

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