PBI fait appel à la communauté internationale pour alerter le gouvernement hondurien des violations des droits humains en rapport avec la crise à l'Université Nationale Autonome du Honduras (UNAH).
L'appel fait suite aux récents affrontements du 8 septembre 2017 lorsque la police a violemment évacué le campus au nom de la direction de l'université. Les défenseurs et défenseuses honduriens des droits humains (DDH) Hedme Castro, Tommy Morales, Carlos del Cid et Ariel Diaz étaient présents pour surveiller l'expulsion. Les forces de l’ordre ont intimidé les DDH et les étudiant-e-s, ont fait un usage excessif de la force et ont intenté des procédures pénales contre plusieurs d'entre eux.
Lorsque la Commission nationale pour les droits de l'homme (CONADEH) a escorté les étudiant-e-s en situation de risque hors du campus, le véhicule a été arrêté par la police nationale. Des DDH étaient aussi parmi les occupants. La police les a intimidé et les a agressés physiquement et verbalement. En utilisant du gaz lacrymogène, ils les ont finalement forcés à sortir et les ont arrêtés.
Graves dommages à la santé
Au poste de police, PBI a observé que les DDH et les étudiant-e-s arrêtés avaient subi de graves blessures physiques et de santé. Leur état s'est encore aggravé en raison du manque de soins médicaux.
Pour ces raisons, PBI appelle la communauté internationale à suivre ces événements de près et demande au gouvernement hondurien de faire valoir le respect des normes internationales relatives aux droits humains.
Même un mois après les événements, les responsables de ces agressions n'ont pas été tenus pour responsables, bien qu'il existe des preuves clairement documentées de violations des droits humains.
Lisez l’appel entier de PBI Honduras en espagnol ou en anglais.
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Voir à ce propos:
Honduras: Grève de la faim étudiante contre les violences policères - 24.07.2017