Lors de la 51ème session du Conseil des droits de l'homme de l’ONU, PBI a fait une déclaration orale dans laquelle elle a attiré l'attention sur la situation du droit à l’eau et à l’assainissement au Honduras, au Mexique, en Colombie et au Guatemala.
Des cas concrets montrent comment dans ces quatres pays d’Amérique latine, les communautés autochtones et paysannes font les frais des mégaprojets sur leurs terres. En ce qui concerne l'eau, la pollution, la pénurie et la privatisation de l'eau potable sont parmi les problèmes les plus importants que la mise en œuvre de grands projets miniers et agricoles pose aux populations rurales. Au regard de cette situation critique et urgente, PBI a déclaré nécessaire une visite officielle du Rapporteur spécial de l’ONU sur le droit à l'eau dans ces quatre pays.
Dans son discours final, le Rapporteur spécial de l'ONU, Pedro Arrojo-Agudo, a appelé les entreprises transnationales à assumer davantage de responsabilités envers les peuples autochtones et à promouvoir l'égalité des femmes dans la gestion de l'eau. Lorsqu'il a évoqué le rôle important de la société civile dans la mise en œuvre du droit à l'eau, il a remercié PBI pour son engagement.
Plus d'informations:
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