Le 24 novembre 2016, PBI et une coalition d’autres ONG ont lancé le site hrdmemorial.org pour documenter les cas de défenseurs et défenseuses des droits humains (DDH) assassinés depuis l’entrée en vigueur de la Déclaration des Nations Unies sur les DDH en 1998. Outre cette activité de base de données, le site est également un espace de commémoration de ces personnes qui ont défendu les droits humains au péril de leurs vies. 

Depuis 1998, on estime que 4000 DDH ont été assassinés à cause de leur engagement en faveur des droits humains. Dans de nombreux cas, ces assassinats ont été perpétrés par des agents de l’État ou en collusion avec des agents de l’État. Dans la plupart des affaires, personne n’est inculpé ni même accusé et beaucoup d’assassinats n’ont pas fait l’objet d’enquête. C’est ce climat dans lequel l’impunité prévaut qui normalise les assassinats de défenseur-ses des droits humains.

Le site internet qui existe déjà en 7 langues (dont le français) est destiné à évoluer sans cesse puisque d’autres noms de DDH assassinés vont rejoindre ceux qui y sont déjà inscrits. Jusqu’à ce que les DDH puissent revendiquer les droits humains sans craindre de perdre leurs vies ce site aura sa raison d’être.

Actuellement, la coalition d’ONG participantes à ce réseau comprend PBI mais également ACI-Participa, ACCUDEH, Amnesty International, Article 19, Brazil (qui représente la Coalition brésilienne pour la protection des DDH), AWID, CALAS, CIVICUS, ESCR-Net, East and Horn of Africa Defend the Defenders Programme, FIDH, Forum Asia, Front Line Defenders, Global Witness, ILGA, KARAPATAN, Meso American Initiative, OMCT, Protection International, RMP-NMR, Somos Defensores, UDEFEGUA, Urgent Action Fund.

• Visitez le site hrdmemorial.org (en français)