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Speaking tour: tournée en Suisse de défenseur·x·euse·s des droits humains du Nicaragua

Speaking tour: tournée en Suisse de défenseur·x·euse·s des droits humains du Nicaragua

Mise à jour du 2 décembre 2021: Suites aux restrictions sanitaires, le speaking tour aura lieu virtuellement. Les discussions et rencontres sont maintenues, mais sous forme virtuelle.

Juan Carlos Arce Campos et Jacob Ellis Williams, deux défenseur·x·euse·s exilé·x·e·s au Costa Rica, seront en Suisse du 4 au 8 décembre pour une tournée de plaidoyer et de conférences sur la situation au Nicaragua, jugée particulièrement préoccupante depuis 2018.

Lors de leur speaking tour en Europe, Juan Carlos Arce Campos et Jacob Ellis Williams se rendront en Suisse du 4 au 8 décembre. Lors de rencontres avec les autorités nationales et internationales ainsi que lors de discussions publiques, deux défenseur·x·euse·s informeront sur les mesures répressives du gouvernement et aborderont la suppression du statut légal de plusieurs ONG nationales et internationales. La répression de l'opposition par le gouvernement Ortega-Murillo inquiète depuis longtemps la communauté internationale et a déjà donné lieu à plusieurs dénonciations au niveau international.

En raison de la situation préoccupante dans le pays, Juan Carlos Arce et Jacob Ellis se sont exilé·x·e·s, comme de nombreux autres défenseurs et défenseuses des droits humains, mais continuent de jouer un rôle important depuis le Costa Rica en documentant et en dénonçant les violations des droits humains. Ce speaking tour a pour but de renforcer leur réseau de soutien en Belgique, en Allemagne, en Norvège et en Suisse, mais aussi de rendre visible le rôle important des personnes défenseuses en exil. Alors que les élections ont eu lieu le 7 novembre 2021 au Nicaragua, le speaking tour se penchera également sur la situation politique post-électorale.

Brefs portraits des deux personnes défenseuses

Juan Carlos Arce Campos est avocat et défenseur des droits humains. Il a travaillé pendant 8 ans au Centro Nicaragüense de Derechos Humanos (CENIDH) et a accompagné des paysans et paysannes qui défendent leurs droits économiques et politiques et s'opposent à des projets miniers. En 2019, il a co-fondé le Colectivo de Derechos Humanos para la Memoria Histórica de Nicaragua ("Nicaragua Nunca Más"), qui est accompagné par PBI. Cette organisation documente les violations des droits humains liées à la répression qui a commencé en avril 2018.

Jacob Ellis Williams a un diplôme en psychologie interculturelle et s'engage pour la défense des droits humains des femmes, des enfants, des adolescents et des jeunes adultes, et en particulier pour les droits des autochtones et de la communauté LGBTIQ+ en exil au Costa Rica. Au Nicaragua, Jacob a co-fondé et est membre du conseil d'administration de Mujeres Jóvenes Luchadoras (Amjolu Luchadoras), ainsi que de l'Organización de Mujeres Afrodescendientes de Nicaragua (OMAN) et de Voces caribeñas. Depuis son exil, Jacob coordonne le Bloque Costa Caribe Nicaragüense en el Exilio (BCCE), la Mesa de Articulación de la Comunidad LGBTIQ+ en el Exilio (MESART) - Capítulo Costa Rica et le réseau de femmes Pinoleras, qui sont également accompagnés par PBI.

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