Yannick a réalisé en 2014 un stage auprès de PBI Suisse, à la suite de quoi, il est parti six mois au Pérou. En rentrant, il n’avait qu’une idée en tête : repartir en Amérique latine. Le 20 février 2016 il s’est enfin envolé pour le Honduras, afin d’y accompagner des défenseuses et défenseurs des droits humains menacés.
Avant le départ
« Selon moi, la défense des droits humains et l’absence de conflits violents constituent une base pour la résolution des problèmes sociaux et la mise en œuvre d’une politique de développement réussie. J’avais depuis longtemps envie de m’engager concrètement pour la promotion des droits humains. Toutefois, restait à trouver un projet international qui poursuivait un tel objectif, travaillait de façon neutre et n’imposait pas ses propres conceptions morales aux habitants d'un pays.
Depuis sa fondation, PBI travaille selon le principe de non-ingérence. Cela signifie que l'organisation n’exerce pas d’influence directe sur la prise de décision des organisations locales accompagnées. Au contraire, PBI cherche justement à renforcer les défenseuses et défenseurs des droits humains (DDH) locaux, afin qu’ils puissent amener eux-mêmes une transformation dans leur société. Je suis convaincu que cette approche fonctionne et me suis donc décidé à partir comme volontaire sur le terrain avec PBI Honduras.
Je me réjouis de rencontrer les DDH sur qui j’ai énormément appris durant toute la préparation pour mon volontariat. Ces activistes sont exposés à de nombreux risques parce qu'ils tentent d’améliorer la vie de leurs concitoyens. Ils sont porteurs d’espoir pour la justice et la paix dans leurs pays. Je vais probablement apprendre beaucoup de choses avec eux qui me serviront par la suite pour m’engager personnellement en Suisse. C’est que dans notre pays aussi, les droits humains sont parfois foulés au pied et, au train où vont les choses, une limitation des libertés individuelles n’est pas exclue dans l’avenir européen.
Et puis, j’ai également envie de soutenir les DDH pour qu’ils puissent atteindre leurs objectifs. Au Honduras, le taux d’impunité se monte à 95%. Les assassinats et actes de violence sont très rarement éclaircis et la population ne peut pas compter sur les institutions étatiques. Les DDH dépendent ainsi de la solidarité internationale. »
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